2018 04 21 Cramchaban > Mauzé-le-Mignon > Surgères

Kaset get gwaz Michèle evit ar wezh diwezhañ e loc’homp ar mintin-mañ a Cramchaban. En e gaerañ emañ an amzer ha kanol ar Mignon hor c’has betek rakkêr Mauzé… (-le-Mignon !). É kuitaat ar gêr e treuzomp stêr ar Mignon Kozh hag ur wezh kuitaet Mauzé e lâromp kenavo da Geunioù ar Poatou hag en em gavomp e departamant ar Charente-Maritime evit mat.
Pour la dernière fois nous sommes véhiculées par le mari de Michèle et nous démarrons ce matin de Cramchaban. Le temps est au beau fixe et le canal du Mignon nous conduit jusqu’au faubourg de Mauzé… (le-Mignon !). Nous traversons le Vieux Mignon et une fois quitté Mauzé nous disons adieu au Marais Poitevin pour de bon.

Kartenn hentoù Sant-Jakez e Charente-Maritime : ar roud limestra betek Saintes hag an hani gell-ruz betek Royan a gemerimp. [Carte des chemins de St-Jacques en Charente-Maritime : nous prendrons la trace violette jusqu’à Saintes puis la trace rouge foncé jusqu’à Royan.]

Maskl pri doc’h kef ur wezenn, Mauzé-le-Mignon. [Masque d’argile collé contre un tronc à Mauzé-le-Mignon.]

Ar stêr Mignon e-tal stelenn René Caillé, Grande Rue (Mauzé-le-Mignon). [Le Mignon près de la stèle de René Caillé, Grande Rue (Mauzé-le-Mignon).]

Adal penn-kentañ an enderv e kerzhomp àr hentoù teret ha dichañs deomp bout kuitaet goudor gwez ar c’hanol rak bout ma vehemp an 21 a viz Ebrel emañ ken tomm èl e miz Gouere : 29° en disheol ! Ur bochad muioc’h dindan an heol… Bep a zaou litrad dour hor boa kaset en hor sac’h ha diskenn a ra hardizh a-dennadennoù-kaer dre ar gorzenn betek ar gorzailhenn. Un ehan a raomp hanter-hent etre Mauzé ha Surgères en ur lec’h fresk hag a ziskouez bout savet a-fetepañs evidomp.
Depuis le début de l’après-midi nous marchons sur des chemins bitumés et malheureusement nous avons laissé l’abri des frondaisons du canal car, bien que nous ne soyons que le 21 avril, il fait aussi chaud qu’en juillet : 29° à l’ombre ! C’est encore plus chaud en plein soleil… Heureusement que nous avons emporté deux litres d’eau chacune car l’eau aspirée avidement coule du chalumeau dans notre gosier. À mi-chemin entre Mauzé et Surgères nous faisons une pause salutaire dans un abri bien frais qui semble avoir été placé là exprès pour nous.

Na pegen eeun ha dic’houdor eo an hent e-tal parkoùier INRAE Le Magnereau, St-Georges-du-Bois. [Comme il est droit et découvert le chemin qui traverse les champs de l’INRAE Le Magnereau à St-Georges-du-Bois !]

Ar logell mañ zo degouezhet mat evit distan doc’h an heol grizias etre Mauzé ha Surgères. [Il est bienvenu cet abri pour nous rafraîchir du soleil ardent, entre Mauzé et Surgères.]

Kafe-komer : astenn a ra Michèle he divhar get he zreid divotoù e disheol un davarn, e kreiz-kêr Surgères. [Café-commère : Michèle étend les jambes, les chaussettes à l’air, à la terrasse ombragée d’un café au centre-ville de Surgères.]

Talbenn roman iliz Itron-Varia Surgères [Façade romane de l’église Notre-Dame de Surgères.]

Iliz Itron-Varia, Surgères [Église Notre-Dame, Surgères.]

Dor an Azginivelezh kloz ramparzhoù ar c’hastell a gas da Di-Kêr Surgères. [La Porte Renaissance du clos des remparts du château mène à l’Hôtel de Ville de Surgères.]

Tour Helen e-tal an ti-kêr, Surgères [La Tour Hélène, près de la mairie, Surgères.]

Gwel àr ramparzhoù su kastell Surgères. [Vue sur les remparts sud du château de Surgères.]

Div euriad goude, hag ur banne kafe-komer e kreiz-kêr, e kavomp Lea en-dro, é preniñ boued èldomp en ur stal-bio e Surgères. Èldomp-ni ivez he deus miret he nozvezh e kamping Surgères. Mont a raomp du-se dre gloz ar c’hastell, ur lec’h kaer get gwez ha leton glas. Treuziñ a raomp ar rozenneg hag ar liorzh louzoùier. A-benn ar fin, pemp-kant metr àr-lerc’h dor ar ramparzhoù, e erruomp en dachenn-kampiñ. Lea zo lojet en un ti-prenn mat evit pevar den (20 € an nozvezh dre zen) hag evit ar memes feur hon eus-ni dibabet un deltenn hañval doc’h hani Faye Dunaway e Out of Africa… Hunvreoù-kaer a raimp ur wezh gwalc’het ha sec’het hon dilhad ha fardet ar boued. Evidin bremañ e c’houzañvan un dispuilh grachennus àr ma divhar ha skuizh-divi on àr-lerc’h bout kerzhet 23 km. Setu echu an deirvet sizhun ha ne añduran ket kalz an tommder. Betek-henn emañ bet aes heuli roud an hent met prederi hon eus evit an daou dennad da zont… Ma, ‘benn àrc’hoazh ‘vo deiz !
Deux heures plus tard, et un café-commère en centre-ville, nous retrouvons Léa qui achète à manger dans une boutique bio de Surgères. Comme nous, elle a réservé sa nuitée au camping de Surgères. Nous nous y rendons en passant par le clos du château, un endroit plaisant avec arbres et pelouses verdoyants. Nous traversons le jardin des roses et des plantes médicinales. Enfin, cinq cents mètres après avoir franchi la porte sud des remparts, nous arrivons au camping. Léa est logée dans un bungalow conçu pour quatre personnes (20 € la nuitée par personne). Quant à nous, pour le même tarif, nous avons choisi une tente qui ressemble à celle de Faye Dunaway dans Out of Africa… Nous allons faire de beaux rêves une fois lavés et séchés nos vêtements et préparé notre dîner. Pour l’heure, je souffre d’une éruption agaçante sur les jambes et je suis vannée après les 23 km de la journée. Nous voici arrivées à la fin de la troisième semaine et je supporte mal la chaleur. La trace du chemin a été facile à suivre jusque là mais nous avons un peu d’appréhension pour les deux étapes suivantes… Bon ! demain sera un autre jour !

Michèle e teltenn « Out of Africa » e kamping Surgères, Robert Redford zo a-dreñv an tenneris…! [Michèle dans notre tente « Out of Africa » au camping de Surgères, Robert Redford est derrière le rideau… !]

Anaig « n’he deus ket mui netra da lakaat » e kamping Surgères. [Anaig « n’a plus rien à se mettre » au camping de Surgères.]